Château de Loverval - Gerpinnes Tourisme
Le château de Loverval
En 1390, Engelbert de la Marck est seigneur de Loverval. Dès 1440, Gérard de Marbais en prend possession. Loverval restera dans cette famille jusqu’en 1609.De 1670 à la fin de l’Ancien Régime, les Flaveau de Henry de la Raudière en sont les propriétaires. Au début du 18è s., le château ne comprenait que 2 ailes perpendiculaires. En 1787, la baronne Louise de Flaveau achève la construction. En 1845, le château subit de nombreux remaniements. Il est surhaussé et agrandi en briques.
La façade principale
D’allure néo-classique, elle se compose de sept travées sur deux étages et demi. Elle est ornée de montants droits ou harpés et de bandes horizontales. Le perron donne accès à une porte-fenêtre surmontée d’un balcon à balustres. Un grand oculus et un entablement rectangulaire couronnent la travée centrale. Les deux ailes latérales symétriques, qui ont été rehaussées pour héberger des pensionnaires, encadrent une cour d’honneur carrée occupée par un parterre de fleurs circulaire.
Ces aménagements du château comtal datent d’une période faste. C’est au milieu du dix-neuvième siècle, par exemple, qu’eût lieu en grand apparat le mariage d’Antoinette de Merode avec le Charles III, futur Prince de Monaco…Le bâtiment abrite une école normale moyenne ou haute école qui forme au métier d’enseignant.
La façade méridionale
La partie la plus ancienne du château est datée par ancres des années 177(0). Elle aurait été construite par Louise-Martine de Flaveau de la Raudière, baronne de Loverval et d’Ermeton-sur-Biert. C’était une résidence d’été et un relais de chasse en saison. Jadis, Loverval n’était qu’un petit village assez pauvre au milieu des bois. On agrandit le château au cours du dix-neuvième siècle. C’est de cette époque que datent les trois pignons à gradins en briques d’inspiration italo-flamande. Au début du vingtième siècle, on ajouta encore les deux tours carrées qui encadrent une belle verrière ogivale avec trèfle et fleuron. Remarquons aussi une tourelle en encorbellement avec toit en forme de poivrière.
Le Magnificat
Le Magnificat occupe principalement l’ancienne maison des régisseurs du domaine. Datée par ancre de 1839, cette demeure est occupée actuellement par la communauté lovervaloise des Sœurs de Charité de Jésus et de Marie. Le « Magnificat » est un centre spirituel qui accueille et héberge des personnes ou des groupes pour des retraites. « Magnificat anima mea Dominum : mon âme exalte le Seigneur » cantique de la Vierge Marie Entre la maison du jardinier et la maison du garde, une ruelle pavée à l’ancienne, avec la rigole au milieu, conduisait naguère à la Ferme du Château….